Sadia est née en Grande Kabylie, à Tizi Ouzou. Toute petite,
elle est tombée dans les plantes sauvages comestibles comme Obelix dans le
chaudron magique. A l’heure du goûter, elle boude les gâteaux dont raffolent
les enfants et leur préfère les mûres sauvages, les figues, les tendres fèves
fraîches, les herbes aromatiques. Ainsi débute l’histoire d’une passion. Dans
le sillage maternel, elle goûte, apprend, comprend vite ce que l’on peut faire
avec une terre fertile et des graines. Lorsqu’elle perd, très jeune, sa maman
qui lui a tout appris des plantes de son pays, elle prend le relais. La
transmission des savoirs est assurée.
Sadia sait tant de choses à l’âge où l’on s’amuse souvent autrement ! Comment on cultive chaque plante, comment on les protège, comment on travaille et soigne chaque espèce, comment on les récolte, comment on leur parle. Tout ce qui est dans les champs est son domaine. L’adolescente passionnée de biologie prépare ensuite un bac scientifique. Plus tard, dès son arrivée en France en 1996, c’est le coup de foudre pour un village du Val d’Oise, à vingt minutes de Paris. L’aventure démarre. Aujourd’hui, dans le potager de Sadia d’où est strictement banni le moindre produit chimique, poussent des carottes, des pommes de terre, des navets, des tomates de différentes espèces, des courgettes et cucurbitacées en tous genres, des petits pois, des haricots, des herbes aux fragrances délicates, des oignons, des betteraves, de la rhubarbe….
Il est presque impossible de tout énumérer tant la nature est merveilleuse sur cette terre riche et fertile ! Sadia vit au rythme des saisons : hors de question de perturber l’ordre naturel. « Ca pousse, je mange, ça ne pousse pas, je ne mange pas ! J’attends la bonne saison » dit-elle. Et d’ajouter : « C’est la nature qui fait son choix, c’est comme ça que l’on retrouve le vrai goût des légumes et des fruits. » Puisse-t-on l’entendre fort ! Notre passionnée arrive à acclimater des graines et des racines étrangères qu’elle rapporte de sa Kabylie natale ou d’autres voyages. Ainsi trouve-t-on chez elle une plante nommée « thaghdiwth » en kabyle, ou chardon, qui accompagne délicieusement le couscous.
Courgettes |
Sadia sait tant de choses à l’âge où l’on s’amuse souvent autrement ! Comment on cultive chaque plante, comment on les protège, comment on travaille et soigne chaque espèce, comment on les récolte, comment on leur parle. Tout ce qui est dans les champs est son domaine. L’adolescente passionnée de biologie prépare ensuite un bac scientifique. Plus tard, dès son arrivée en France en 1996, c’est le coup de foudre pour un village du Val d’Oise, à vingt minutes de Paris. L’aventure démarre. Aujourd’hui, dans le potager de Sadia d’où est strictement banni le moindre produit chimique, poussent des carottes, des pommes de terre, des navets, des tomates de différentes espèces, des courgettes et cucurbitacées en tous genres, des petits pois, des haricots, des herbes aux fragrances délicates, des oignons, des betteraves, de la rhubarbe….
Il est presque impossible de tout énumérer tant la nature est merveilleuse sur cette terre riche et fertile ! Sadia vit au rythme des saisons : hors de question de perturber l’ordre naturel. « Ca pousse, je mange, ça ne pousse pas, je ne mange pas ! J’attends la bonne saison » dit-elle. Et d’ajouter : « C’est la nature qui fait son choix, c’est comme ça que l’on retrouve le vrai goût des légumes et des fruits. » Puisse-t-on l’entendre fort ! Notre passionnée arrive à acclimater des graines et des racines étrangères qu’elle rapporte de sa Kabylie natale ou d’autres voyages. Ainsi trouve-t-on chez elle une plante nommée « thaghdiwth » en kabyle, ou chardon, qui accompagne délicieusement le couscous.
Dire qu’elle a les pouces verts est une belle évidence.
Alors, quelle que soit la couleur des nôtres, n’hésitons pas à lui donner un
coup de…. pouce !
Valérie Denarnaud - Mayer